Enfant très sociable, curieuse et touche à tout, j’ai grandi au bord de l’eau, en Normandie plus précisément. Je passais beaucoup de temps en pleine nature, dehors à la plage, à la pèche, dans la forêt à faire des cabanes, faire de la randonnée … Elève studieuse : je voulais apprendre, comprendre, expérimenter le Monde. Active, je pratiquais des sports collectifs. J’aimais déjà la vie de groupe, avancer en équipe. Même si ce n’était pas toujours évident pour la petite fille que j’étais … je me sentais parfois à part … submergée par tellement d’émotions contradictoires … J’aimais profondément être avec les autres mais je ne trouvais pas aussi simplement ma place. Il me fallait comprendre quelque chose qui m’échappait encore …
Alors à commencer ma quête de compréhension de la psyché. J’ai débuté ma vie d’adulte en me formant aux Sciences Humaines. Sociologie, psychologie, linguistique et philosophie qui se mêlent et s’entremêlent.
Diplôme en poche, j’ai voyagé à travers le monde, partant à la découverte de cultures différentes. En chemin, j’ai fondé ma famille. Cela m’a pris du temps. J’ai eu mon lot d’épreuves dans cette quête de maternité. Des maux que je comprendrais plus tard …
Un passage de quelques années en tant qu’assistante d’éducation dans un collège m’a permis de découvrir l’Education Nationale de l’intérieur. En postulant, j’avais intégré la partie administrative du job mais je n’étais pas prête émotionnellement, pas prête du tout, à rencontrer tous ces ados en colère. Cela faisait plus de dix ans que je travaillais dans l’animation. Naïvement je pensais que je ferais un copier-coller de ce que je savais vivre en extrascolaire et hop, tout le monde est heureux d’être à l’école. J’apprenais à mes dépends que ce lieu de vie peut être assimilé à une tornade émotionnelle permanente. Pour canaliser toutes ces tensions, je répondais dans le même état d’esprit, en colère, et ce n’était pas satisfaisant du tout. Il me fallait là aussi apprendre quelque chose qui m’échappait encore…
Je me souvenais que cette période n’avait pas été des plus agréables pour moi non plus quand j’avais cet âge-là. Je me suis replongée dans la psychologie de l’ado (surtout que j’en avais aussi à la maison…) et j’ai commencé à appliquer des méthodes modernes d’éducation positive, de communication non violente, à parler émotions avec eux. Il m’a fallu du temps. Cependant mes expérimentations ont porté leur fruit. Je suis reconnaissante de la relation de respect que nous avons pu vivre, ensemble, malgré tout ce fracas émotionnel dans lequel certains vivaient. Quand je les croise , maintenant, plusieurs années plus tard, je les remercie de ce qu’ils m’ont fait grandir. Ils m’ont permis de revisiter l’adolescente timide, complexée et en colère que j’étais.
En parallèle, rattrapée aussi par les épreuves de la Vie dans ma sphère privée, j’ai été amenée à débuter un travail de développement personnel. En profondeur cette fois. Une espèce de message qui aurait pu dire » c’est bien beau toutes ces théories apprises, maintenant tu vas les expérimenter et mettre en place ta propre thérapie ». J’ai consulté des psychologues, des thérapeutes. J’ai découvert des méthodes dites alternatives à la médecine moderne.
Je me suis formée en Energie Universelle et LaHoChi, deux méthodes de magnétisme faisant appel à l’apposition des mains pour faire circuler l’énergie dans le corps.
J’ai également tout un chemin d’initiations dans ce que je nomme le Chamanisme Moderne. Là encore ce besoin de comprendre, de rencontrer une autre approche de la psyché humaine. Car quoi qu’on en pense depuis le regard de notre société, pour de nombreuses tribus tribales, cette pratique est leur équivalent de nos thérapeutes.
Et puis après tous ces voyages, j’ai ressenti le besoin de revenir encore plus au corps, à mon corps. Je ne le savais pas encore : la kinésiologie faisait son entrée dans mon existence.
J’ai trouvé cette technique thérapeutique tellement surprenante de par sa simplicité, son efficacité et surtout son écoute du rythme du corps, de son histoire. La libération qu’elle procure face à des traumatismes stressants que l’on porte parfois sur plusieurs générations !! Je réalisais enfin les changements dans ma vie. Les prises de consciences s’accompagnaient de ressentis concrets notamment dans la gestion de mes émotions, hypersensible que je suis.
J’ai donc repris le chemin de l’école, Eki-Vie dans mon cas, pour me former à la Kinésiologie. Un peu plus de deux ans, plus de 600h à tester, intégrer, supporter près de 300 équilibrations différentes. Il fallait bien tout ça pour me préparer à vous accompagner sereinement et faire du tri aussi en moi, libérer ce qui me freiner pour être vraiment moi. A l’issue de cette formation intense : la certification. Cette validation de mes compétences à accompagner chaque personne le désirant sur son chemin personnel de développement et de redécouverte de Soi sur les plans physiques, émotionnels, psychiques et énergétiques.
Une belle et longue Aventure que d’aller vers Soi !!!
Marie.